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LEIBNIZ (Leipzig, 1er juillet 166 - Hanovre, 14 novembre 1716) Article Wikipédia ici

Action : "Actiones sunt suppositorum" (Discours de Métaphysique, Art. 8) "Tout ce qui est proprement une substance ne fait qu'agir." (Nouveaux Essais) "Ce qui n'agit point ne mérite point le nom de substance." (Théodicée, §393) "La créature est dite AGIR au dehors en tant qu'elle a de la perfection; et PATIR d'une autre en tant qu'elle est imparfaite. Aussi on attribue l'ACTION à la monade en tant qu'elle a des perceptions disctinctes et la passion en tant qu'elle en a de confuses." (Monadologie, §49) "...je nie l'action d'une substance corporelle sur l'autre " (Gerhardt, II, 7)

Commerce des substances : "Il s'ensuit aussi, en quoy consiste le commerce des substances, et particulierement l'union de l'ame et du corps. Ce commerce ne se fait pas suivant l'hypothese ordinaire de l'influence physique de l'une sur l'autre, car tout estat present d'une substance luy arrive spontainement et n'est qu'une suite de son estat precedent. Il ne se fait pas aussi suivant l'hypothese des causes occasionelles, comme si Dieu s'en mloit autrement pour l'ordinaire, qu'en conservant chaque substance dans son train, et comme si Dieu à l'occasion de ce qui se passe dans le corps excitoit des pensees dans l'ame, qui changeassent le cours qu'elle auroit prise d'elle même sans cela; mais il se fait suivant l'hypothese de la concomitance, qui me paroist demonstrative. C'est à dire chaque substance exprime toute la suite de l'univers selon la vue ou rapport qui luy est propre, d'où il arrive qu'elles s'accordent parfaitement; et lorsqu'on dit que l'une agit sur l'autre, c'est que l'expression distincte de celle qui pâtit se diminue, et s'augmente dans celle qui agit, conformement à la suite des pensées que sa notion enveloppe. " (Remarques..., Gerhardt, II, 47)

Contingence : "nous ne concevons rien de possible que par les idées qui se trouvent effectivement dans les choses que Dieu a créées, cela ne me nuiroit point. Car en parlant des possibilités, je me contente qu'on en puisse former des propositions veritables. Par exemple, s'il n'y avoit point de quarré parfait au monde, nous ne laisserions pas de voir qu'il n'implique point de contradiction. Et si on vouloit rejetter absolument les purs possibles, on detruiroit la contingence; car si rien n'est possible que ce que Dieu a créé effectivement, ce que Dieu a créé seroit necessaire en cas que Dieu ait resolu de créer quelque chose" (Remarques..., Gerhardt, II, 45) "Je suis incertain, si je feray le voyage, mais je ne suis pas incertain que, soit que je le fasse ou non, je seray tousjours moy. C'est une prevention qu'il ne faut pas confondre avec une notion ou connoissance distincte. Ces choses ne nous paroissent indeterminées que parce que les avances ou marques qui s'en trouvent dans nostre substance, ne sont pas reconnoissables à nous." (id, II, 45)

Corpus : "omne corpu est mens momentanena" "Tout corps est un esprit qui n'a pas conscience de soi." (Lebniz, 1671)

Dieu : "…il n'est pas à propos d'aller tout à fait au-delà de Dieu." "Car, c'est, à mon avis, l'entendement divin qui fait la réalité des vérités éternelles, quoique sa volonté n'y ai point de part."(Théodicée, §184) "c'est par la considération des ouvrages qu'on peut découvrir l'ouvrier. Il faut donc que ces ouvrages portent en eux son caractère." (D.M §2) "De croire que Dieu agit en quelque chose sans avoir aucune raison de sa volonté, outre qu'il semble que cela ne se peut point, c'est un sentiment peu conforme à sa gloire." (D.M §3) "l'entendement de Dieu est la région des vérités éternelles ou des idées dont elles dépendent." (Monadologie, §43)

Entendement : "l'entendement fournit le principe du mal, sans en être terni, sans être mauvais." (Théodicée, §149) l'entendement divin est "...le pays des possibles, c'est à dire dans son entendement." (Remarques..., Gerhardt II, 42)

Etre : "Et je voudrais bien savoir comment nous pourrions avoir l'idée de l'être si nous n'étions des êtres nous-mêmes et ne trouvions ainsi l'être en nous." (Nouveaux Essais)

Être nécessaire : "…l'être nécessaire, dans lequel l'essence renferme l'existence ou dans lequel il suffit d'être possible pour être actuel." (Monadologie, §44)

Exprimer : "Une chose exprime une autre (dans mon langage) lorsqu'il y a un rapport constant et reglé entre ce qui se peut dire de l'une et de l'autre. C'est ainsi qu'une projection de perspective exprime son geometral." (Leibniz, Lettre à Arnauld, Gerhardt, II, 112) "Perceptio nihil aliud est quam multorum in uno expressio." (Leibniz)

Harmonie : "il ne faut pas que les tuyaux d'un jeu d'orgues soient égaux." (Leibniz) "la partie de meilleur tout n'est pas nécessairement le meilleur qu'on pouvait faire de cette partie." (Théodicée, §213)

Homme : "nous ne sommes qu'empiriques dans les trois quarts de nos actions." (Monadologie, §28)

Liberté : "Comme la notion individuelle de chaque personne enferme une fois pour toutes ce qui luy arrivera à jamais, on y voit les preuves à priori ou raisons de la verité de chaque evenement, ou pourquoy l'un est arrivé plus tost que l'autre. Mais ces verités quoyque asseurées ne laissent pas d'estre contingentes, estant fondées sur le libre arbitre de Dieu et des creatures. Il est vray, que leur choix a tousjours ses raisons, mais elles inclinent sans necessiter." (à Arnaud¸Gerhardt, II, 12) "Comme Dieu incline nostre ame sans la necessiter; qu'on n'a point de droit de se plaindre; qu'il ne faut pas demander pourquoy Judas peche, puisque cette action libre est comprise dans sa notion, mais seulement pourquoy Judas le pecheur est admis à l'existence preferablement à quelques autres personnes possibles. De l'imperfection ou limitation originale avant le peché, et des degrés de la grace." (à Arnaud¸Gerhardt, II, 14) ". J'avois dit dans le 13me article de mon Sommaire que la notion individuelle de chaque personne enferme une fois pour toutes ce qui luy arrivera à jamais; il en tire cette consequence, que tout ce qui arrive à une personne et même à tout le genre humain, doit arriver par une necessité plus que fatale. Comme si les notions ou previsions rendoient les choses necessaires, et comme si une action libre ne pouvoit estre comprise dans la notion ou veue parfaite que Dieu a de la personne à qui elle appartiendra." (Gerhardt, II, 17) "Un prince sage qui choisit un General dont il sçait les liaisons, choisit en effect en même temps quelques Colonels et Capitaines qu'il sçait bien que ce General recommandera et qu'il ne voudra pas luy refuser pour certaines raisons de prudence, qui ne detruisent pourtant point son pouvoir absolu ny sa liberté: tout cela a lieu en Dieu par plus forte raison" (Gerhardt, II, 19) "...Dieu prevoyant et reglant toutes choses de toute eternité, a choisi du primabord toute la suite et connexion de l'Univers, et par consequent non pas un Adam tout simple, mais un tel Adam, dont il prevoyoit qu'il feroit de telles choses et qu'il auroit de tels enfans, sans que cette providence de Dieu reglée de tout temps soit contraire à sa liberté. " (Gerhardt, II, 23) "J'ay crû (dit M. Arnaud) qu'on en pourroit inferer que Dieu a esté libre de créer ou de ne pas créer Adam, maisque supposant qu'il l'ait voulu créer, tout ce qui est arrivé depuis au genre humain, a dû ou doit arriver par une necessité fatale, ou au moins qu'il n'y a pas plus de liberté à Dieu à l'égard de tout cela, supposé qu'il ait voulu créer Adam, que de ne pas créer une nature capable de penser, supposé qu'il ait voulu me créer. J'avois repondu premierement qu'il faut distinguer entre la necessité absolue et hypothetique. A quoy M. Arnaud replique icy, qu'il ne parle que de necessitate ex hypothesi. " (II, 37) (...) "L'autre reponse est que la consequence en vertu de la quelle les evenemens suivent de l'hypothese, est bien tousjours certaine, mais qu'elle n'est pas tousjours necessaire necessitate metaphysica, comme est celle qui se trouve dans l'exemple de Mr. Arnaud (que Dieu en resolvant de me créer ne sçauroit manquer de créer une nature capable de penser), mais que souvent la consequence n'est que physique, et suppose quelques decrets libres de Dieu, comme font les consequences qui dependent des loix du mouvement, ou qui dependent de ce principe de morale, que tout esprit se portera à ce qui luy paroist le meilleur" (Remarques sur la lettre de M. Arnaud, touchant ma proposition: que la notion individuelle de chaque personne enferme une fois pour toutes ce qui luy arrivera à jamais, Gerhardt, II, 37, 38) "On peut juger aussi par ce que je viens de dire des Desseins de Dieu et des Loix primitives, que cet univers a une certaine notion principale ou primitive, de la quelle les évenemens particuliers ne sont que des suites, sauf pourtant la liberté et la contingence, à la quelle la certitude ne nuit point, puisque la certitude des évenemens est fondée en partie sur des actes libres. Or chaque substance individuelle de cet univers exprime dans sa notion l'univers, dans le quel il entre. Et non seulement la supposition que Dieu ait resolu de créer cet Adam, mais encor celle de quelque autre substance individuelle que ce soit enferme des resolutions pour tout le reste, parce que c'est la nature d'une substance individuelle, d'avoir une telle notion complete, d'où se peut deduire tout ce qu'on luy peut attribuer et même tout l'univers à cause de la connexion des choses. Neantmoins pour proceder exactement, il faut dire que ce n'est pas tant à cause que Dieu a resolu de creer cet Adam, qu'il a resolu tout le reste, mais que tant la resolution qu'il prend à l'égard d'Adam, que celle qu'il prend à l'égard d'autres choses particulieres est une suite de la resolution qu'il prend à l'égard de tout l'univers et des principaux desseins qui en determinent la notion primitive, et en establissent cet ordre general et inviolable, auquel tout est conforme, sans qu'il en faille excepter les miracles, qui sont sans doute conformes aux principaux desseins de Dieu, quoyque les maximes particulieres qu'on appelle loix de nature n'y soyent pas tousjours observées." (id, II, 41) "que c'est que de dire que le predicat est dans le sujet, si non que la notion du predicat se trouve en quelque façon enfermée dans la notion du sujet? Et puisque dès que j'ay commencé d'estre, on pouvoit dire de moy veritablement que cecy ou cela m'arriveroit, il faut avouer que ces predicats estoient des lois enfermés dans le sujet ou dans ma notion complete, qui fait ce qu'on appelle moy, qui est le fondement de la connexion de tous mes estats differens et que Dieu connoissoit parfaitement de toute eternité. Apres cela je croy que tous les doutes doivent disparoistre, car disant que la notion individuelle d'Adam enferme tout ce qui luy arrivera à jamais, je ne veux dire autre chose, si non ce que tous les philosophes entendent en disant praedicatum inesse subjecto verae propositionis." (id , II, 43) "M. Arnaud n'a eu de la repugnance à accorder cette proposition, que parce qu'il a pris la liaison que je soutiens pour intrinseque et necessaire en même temps, et moy je la tiens intrinseque, mais nullement necessaire; car je me suis assez expliqué maintenant qu'elle est fondée sur des decrets et actes libres. Je n'entends point d'autre connexion du sujet avec le predicat que celle qu'il y a dans les verités les plus contingentes, c'est à dire qu'il y a tousjours quelque chose à concevoir dans le sujet, qui sert à rendre raison, pourquoy ce predicat ou evenement luy appartient, ou pourquoy cela est arrivé plustost que non. Mais ces raisons des verités contingentes inclinent sans necessiter. Il est donc vray que je pourrois ne pas faire ce voyage, mais il est certain que je le feray. Ce predicat ou evenement n'est pas lié certainement avec mes autres predicats conçus incompletement ou sub ratione generalitatis; mais il est lié certainement avec ma notion individuelle complete, puisque je suppose que cette notion est fabriquée exprès en sorte qu'on en puisse deduire tout ce qui m'arrive; la quelle se trouve sans doute a parte rei, et c'est proprement la notion de moy qui me trouve sous de differens estats, puisque c'est cette notion seule, qui les peut tous comprendre." (id, II, 46)

Métaphysique : "...quant à la metaphysique, je pretends d'y donner des demonstrations geometriques, ne supposant presque que deux verités primitives, sçavoir en premier lieu le principe de contradiction .... et en deuxieme lieu, que rien n'est sans raison, ou que toute verité a sa preuve a priori, tirée de la notion des termes, quoyqu'il ne soit pas tousjours en nostre pouvoir de parvenir à cette analyse. " (Gerhart, II, 8)

Monade : "…les changements naturels des Monades viennent d'un principe interne." (Monadologie, §11)

Nécessité : "Il s'ensuit aussi que ce n'auroit pas esté notre Adam, mais un autre, s'il avoit eu d'autres evenemens, car rien ne nous empeche de dire que ce seroit un autre. C'est donc un autre. Il nous paroist bien que ce quarré de marbre apporté de Genes auroit esté tout à fait le même, quand on l'y auroit laissé, parceque nos sens ne nous font juger que superficiellement, mais dans le fonds à cause de la connexion des choses tout l'univers avec toutes nos parties seroit tout autre, et auroit esté un autre dès le commencement, si la moindre chose y alloit autrement qu'elle ne va. Ce n'est pas pour cela que les evenemens soyent necessaires, mais c'est qu'ils sont certains apres le choix que Dieu a fait de cet univers possible, dont la notion contient cette suite de choses. " (Remarques..., Gerhardt II, 42)

Nécessité absolue et certitude relative. La conception par Dieu de plusieurs mondes possibles ferait une nécessité "plurielle" la préservant d'un fatalisme. La possibilité de plusieurs mondes (au sein desquels la "certitude" règne) insuffle la possibilité suffisante pour exclure de notre monde la qualification d'être nécessité. Notre monde, lui-même, était d'abord possible, il faut s'en souvenir... On pourrait dire que si notre monde n'est pas le lieu d'une implacable "nécessité", c'est parce qu'un autre monde était possible, mais dès lors que l'on déplace le regard à l'intérieur d'un monde créé, il y apparaît comme "certain", c'est-à-dire déterminé pour autant qu'on le considère indépendamment du fait qu'il a été créé librement. On voit de ce fait que la certitude est une nécessité relative, relative à un point de vue interne à un monde (l'unique) créé, abstraction faite de ce "moment" (mais ici aussi, faut-il penser la création en rapport avec le temps?) de liberté que fût (?) la création. Nécessité est donc conçue par Leibniz comme un déterminisme strict est absolu alors que la certitude apparaît comme un déterminisme relatif, interne à un monde particulier. La certitude, c'est le caractère des évènements qui se déroule dans un monde qui n'est, de par son origine, pas nécessaire. Il y a une contingence des mondes dont Dieu est la racine. C'est par le fait que la contingence ait une racine qu'un monde peut être certain sans être nécessaire. "...parcequ'il Luy a plu de choisir justement un tel ordre de l'Univers, et tout ce qui s'ensuit de sa resolution, n'est necessaire que par une necessité hypothetique, et ne detruit nullement la liberté de Dieu ny celle des esprits creés." (à Ernst von Hessen-Rheinfels, Gerhardt, II, 20)

Nécessité hypothétique : "...parcequ'il Luy a plu de choisir justement un tel ordre de l'Univers, et tout ce qui s'ensuit de sa resolution, n'est necessaire que par une necessité hypothetique, et ne detruit nullement la liberté de Dieu ny celle des esprits creés." (à Ernst von Hessen-Rheinfels, Gerhardt, II, 20) "et il avoue de même que la volonté de creer Adam, n'a point esté detachée de celle qu'il a eu à l'égard de ce qui est arrivé à luy et à sa posterité. Mais il demande maintenant, si la liaison entre Adam et les évenemens de sa posterité est dependante ou independante des decrets libres de Dieu; c'est à dire, comme il s'explique, si ce n'est qu'en suite des decrets libres, par les quels Dieu a ordonné tout ce qui arriveroit à Adam et à sa posterité, que Dieu a connu ce qui leur arriveroit, ou s'il y a independemment de ces decrets entre Adam et les évenemens susdits une connexion intrinseque et necessaire. Il ne doute point, que je ne choisisse le second (II, 39) party, et en effect je ne sçaurois choisir le premier de la maniere qu'il vient d'estre expliqué, mais il me semble qu'il y a quelque milieu" (Remarques..., Gerhardt II, 39-40 )

Ordre : "…rien n'arrive dans le monde qui soit absolument irrégulier." "Dieu a choisi celuy <l'ordre>qui est le plus parfait, c'est-à-dire celuy qui est en même temps le plus simple en hypothèse et le plus riche en phénomènes." (D.M §6)

Parallélisme : "...j'ay etabli un parallelisme parfait entre ce qui passe dans l'ame et entre ce qui arrive dans la matiere, ayant monstré, que l'ame avec ses fonctions est quelque chose de distinct de la matiere, mais que cependant elle est tousjours accompagnée des organes de la matiere, et qu'aussi les fonctions de l'ame sont tousjours accompagnées des fonctions des organes, qui leur doivent repondre, et que cela est reciproque et le sera tousjours." (Considérations sur la doctrine d'un esprit universel –1702-, §12, Gerhardt, VI, 533 )

Perfection : "Une créature est plus parfaite qu'une autre en ce qu'on trouve en elle ce qui sert à rendre raison a priori de ce qui se passe dans l'autre et c'est par là qu'on dit qu'elle agit sur l'autre." (Mondologie, §50) "En quoy consistent les regles de perfection de la divine conduite, et que la simplicité des voyes est en balance avec la richesse des effects." (à Arnaud¸Gerhardt, II, 12)

Principe des indiscernables : "…Il n'y a jamais dans la nature deux êtres qui soient parfaitement l'un comme l'autre." (Monadologie, §9)

Radix contingentiae : voir GPS VII, 200

Rien : "le rien est plus facile que le quelque chose." (Principes de la nature et de la grâce §7)

Spinosisme : "…le spinosisme, qui est un cartésianisme outré." (Théodicée, §393)

Substance : "Avoir le droit de dire moy c'est par là que je conçois ce qu'on appelle la substance en général." (Lettre de 1702) "et c'est aussi la considération de moy-même qui me fournit d'autres notions de métaphysique." (ibid) "…toute substance est comme un monde ENTIER et comme un miroir de Dieu ou bien de tout l'univers, qu'elle exprime à sa façon." (D.M §9) "Je tiens que toute substance renferme dans son estat present tous ses estats passés et à venir et exprime même tout l'univers suivant son point de veue, rien estant si éloigné de l'autre qu'il n'ait commerce avec luy, et sera particulierement selon le rapport aux parties de son corps, qu'elle exprime plus immediatement, et par consequent rien ne luy arrive que de son fonds, et en vertu de ses propres loix, pourveu qu'on y joigne le concours de Dieu ...." (Gerhart, II, 9)

Vérité : "Veritas est inesse predicatum subjecto" (Leibniz)

Volonté : "…volonté, qui fait les changements ou productions selon le principe du meilleur." (Monadologie, §48)